Dernière mise à jour à 14h13 le 22/08
Le ministère iranien des Affaires étrangères a démenti mercredi les allégations selon lesquelles Téhéran livrerait des armes aux milices chiites houthistes du Yémen, selon l'agence de presse Tasnim.
Le porte-parole du ministre, Bahram Qasemi, a rejeté ces allégations comme de "purs mensonges", et a déclaré que l'Iran avait toujours eu pour politique de promouvoir la stabilité et la sécurité dans la région.
Les propos de M. Qasemi tiennent lieu de réponse aux récents commentaires de son homologue britannique, selon lesquels Téhéran fournirait des armes aux rebelles yéménites en lutte contre le président Abd-Rabbo Mansour Hadi, lui-même soutenu par l'Arabie saoudite.
Le porte-parole iranien a appelé les dirigeants britanniques à respecter la volonté des peuples de la région, et à s'abstenir de se livrer à des provocations ou de déformer la vérité.
Il a également critiqué la présence militaire de plusieurs pays étrangers dans la région, une présence qui constitue une cause majeure d'instabilité et d'expansion de l'extrémisme et du terrorisme.
"Les pays de la région sont tout à fait capables de gérer les crises ou les troubles locaux par le biais du dialogue, d'interactions plus étroites, et d'une politique de bon voisinage", a-t-il affirmé selon la presse.
Lundi, le Guide de la Révolution, l'ayatollah Ali Khamenei, a accusé l'Arabie saoudite de commettre des "crimes graves" en bombardant des civils innocents au Yémen.
"Les frappes aériennes au Yémen, le bombardement ininterrompu de maisons, d'hôpitaux et d'écoles et le meurtre d'enfants sont autant de crimes graves imputables à l'Arabie saoudite, et ce grâce aux armes fournies par les Etats-Unis, et avec l'aval de ceux-ci", a-t-il déclaré.