Dernière mise à jour à 14h12 le 22/08
Le candidat républicain à la Maison Blanche, Donald Trump, a provoqué une nouvelle tempête médiatique, laissant entendre mardi que les partisans du droit de posséder des armes à feu pourraient agir contre sa rivale démocrate Hillary Clinton si elle venait à remporter l'élection.
Lors d'un meeting électoral à Wilmington en Caroline du Nord, M. Trump a réaffirmé que Mme Clinton entendait abolir le Deuxième amendement de la Constitution américaine, qui protège le droit des Américains à posséder une arme à feu.
"Au fait, si elle a la possibilité de choisir ses juges (à la Cour suprême), il n'y a rien que vous puissiez faire les gars", a-t-il lancé, avant d'ajouter : "Bien que, avec le Deuxième amendement, peut-être que si. Je sais pas".
L'entourage de Mme Clinton a immédiatement dénoncé ces sous-entendus, accusant le milliardaire new-yorkais d'inciter à la violence contre sa candidate.
"C'est très simple : ce que Trump dit est dangereux. Une personne souhaitant devenir le président des Etats-Unis ne devrait en aucun façon inciter à la violence", a indiqué le comité de campagne de Mme Clinton dans un communiqué. D'autres voix démocrates se sont élevées, notamment pour dénoncer "une menace d'assassinat".
Ces accusations ont été balayées côté Trump, où l'on voit dans les déclarations du candidat du GOP un simple appel à mobiliser les pro-armes à feu pour le scrutin de novembre. "Ca s'appelle le pouvoir d'unifier. Les partisans du Deuxième amendement sont formidablement motivés et totalement unis, ce qui leur confère un grand pouvoir politique", a écrit Jason Miller, principal conseiller en communication de Donald Trump.