Le chef de l'ONU s'inquiète de l'escalade des combats au Yémen

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est dit mercredi alarmé par l'escalade des frappes aériennes et des combats au sol au Yémen et le long de la frontière avec l'Arabie Saoudite depuis la fin des pourparlers de paix au Koweït le 6 août.

"Les civils, notamment les enfants, paient le prix le plus lourd dans le conflit en cours, alors que les infrastructures civiles, telles que les écoles et les hôpitaux, continuent d'être frappés", a déploré le porte-parole de M. Ban dans une déclaration de presse.

"A cet égard, le secrétaire général condamne l'attaque en provenance du Yémen qui aurait frappé un atelier, tuant au moins sept civils à Najran, en Arabie Saoudite hier, ainsi que le raid aérien qui aurait frappé une maison à Nehm, à l'est de Sana 'a, au Yémen, tuant au moins neuf civils", a poursuivi la déclaration.

Le chef de l'ONU a de nouveau demandé à toutes les parties au conflit de "cesser immédiatement toutes les hostilités" et de revenir à des négociations directes facilitées par son envoyé spécial pour le Yémen, Ismail Ould Cheikh Ahmed.

"Le decrétaire général rappelle à toutes les parties la nécessité absolue de protéger les civils et de respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire", a ajouté la déclaration.