Les pays d'Amérique latine condamnent unanimement le dernier essai nucléaire de la RPDC

L'essai nucléaire mené par la République populaire démocratique de Corée (RPDC) vendredi a immédiatement été condamné par les pays d'Amérique latine.

Le Mexique a condamné "dans les termes les plus fermes" le cinquième essai nucléaire de la RPDC en le qualifiant de violation flagrante des multiples résolutions du Conseil de sécurité et des dispositions du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires.

Exprimant "sa préoccupation la plus profonde face à la récurrence de ces actes", le Mexique a estimé que l'essai menaçait la paix et la sécurité internationales.

"Les tirs récents de missiles balistiques par la RPDC font obstacle aux efforts multilatéraux visant à favoriser le dialogue, la confiance et la coopération dans le but de pacifier et de dénucléariser la péninsule coréenne", a déclaré le gouvernement mexicain dans un communiqué.

Le ministre brésilien des Affaires étrangères a également publié un communiqué, dans lequel il a "vivement" condamné l'essai.

"En tant que partisan ferme d'un monde exempt d'armes de destruction massive, le Brésil rejette tout acte violant les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et attisant les tensions dans la péninsule coréenne", a-t-il déclaré.

L'Argentine a elle aussi "condamné dans les termes les plus vifs le nouvel essai nucléaire mené par la RPDC". Elle a demandé à la RPDC "de cesser immédiatement tous les actes hostiles, de respecter les obligations imposées (...) par les résolutions du Conseil de sécurité, de revenir au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et de jeter les bases qui permettront à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de reprendre ses activités de vérification dans le pays".

Le Paraguay s'est joint aux plus grandes économies d'Amérique latine en exprimant dans un communiqué son "inquiétude face à la menace que ce type d'actions pose à la stabilité régionale et internationale".

Le Paraguay a également demandé à la RPDC de "mettre fin immédiatement à tous ces essais".

Le ministère hondurien des Affaires étrangères a aussi condamné l'essai en rappelant "son engagement en faveur du dialogue et de solutions pacifiques à ces controverses" en vue de "rétablir le calme et (de) garantir la paix et la sécurité internationales".