Dernière mise à jour à 08h45 le 22/09
A l'occasion de la "Journée internationale de la paix" des Nations Unies, le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la Belgique Didier Reynders a rendu mercredi hommage au travail crucial accompli par les Nations Unies dans ce domaine.
La Charte des Nations Unies établit en effet plusieurs grands principes pour la paix : l'absence de recours à la force, le dialogue politique, le respect des droits humains fondamentaux, et elle exhorte les Etats à "prendre les mesures collectives efficaces en vue de prévenir et d'écarter les menaces à la paix". Des stratégies telles que l'information, le dialogue, l'éducation constituent des moyens de choix pour y parvenir.
Le chef de la diplomatie belge souligne qu'il convient d'agir sur tous ces piliers afin de prévenir les conflits plutôt que de devoir les gérer. Pour ce faire, la médiation, des missions de consolidation de la paix, ou encore le développement durable sont autant d'outils essentiels. Il rappelle que la paix, le respect mutuel entre les peuples et le développement durable sont intimement liés : il ne peut y avoir de paix sans développement, ni de développement sans paix.
C'est pourquoi la Belgique participe activement aux débats du Conseil de sécurité, même lorsqu'elle n'en est pas membre, ainsi qu'aux travaux de la Commission de consolidation de la paix dans ses configurations Burundi, République centrafricaine et Guinée. La Belgique a aussi oeuvré pour une intégration claire de la dimension de paix dans l'agenda 2030 pour le développement durable. Elle organisera également début 2017 à Bruxelles une conférence internationale sur la médiation.
Face aux défis les plus récents, la Belgique soutient le plan des Nations Unies pour la prévention de l'extrémisme violent. Le ministre Didier Reynders, qui participe actuellement à l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, s'implique pour lutter contre cette problématique.