Dernière mise à jour à 08h21 le 14/10
Le gouvernement des Maldives a décidé de quitter le Commonwealth, a annoncé jeudi le ministère des Affaires étrangères du pays insulaire.
Les Maldives ont indiqué que la décision de quitter le Commonwealth était difficile mais inévitable. Les Maldives ont rejoint le Commonwealth en 1982 avec de grands espoirs et beaucoup d'attentes, convaincues que l'organisation serait une plate-forme permettant de coordonner les problèmes critiques auxquels les Etats membres, en particulier les plus petits membres de l'organisation, sont confrontés.
Depuis 2012, le gouvernement des Maldives a coopéré au maximum avec le Commonwealth, a fait preuve d'une transparence maximale, et s'est engagé aux plus hauts niveaux avec le Commonwealth.
Cependant, les Maldives affirment que le Commonwealth cherche à entreprendre des mesures punitives contre elles depuis 2012, après que le président des Maldives a démissionné et que le transfert de pouvoir s'est déroulé selon les procédures établies dans la Constitution.
"La décision du Commonwealth de pénaliser les Maldives était injustifiée, en particulier car la Commission d'enquête nationale (CONI) a établi avec l'aide du Commonwealth que le transfert de pouvoir aux Maldives était en accord avec les dispositions constitutionnelles", a ajouté le ministère.
Les Maldives estiment que le Groupe d'action ministériel du Commonwealth (GAMC) et le secrétariat du Commonwealth les ont traitées de manière injuste et inéquitable.
"Le Commonwealth a souhaité devenir un participant actif dans le discours politique national aux Maldives, ce qui est contraire aux principes de la Charte des Nations Unies et du Commonwealth", a indiqué le ministère.
Les Maldives ont par ailleurs rassuré leurs partenaires sur le fait que leurs engagements internationaux bilatéraux et multilatéraux ne seront pas affectés par cette décision.