Dernière mise à jour à 08h14 le 19/10
L'armée sud-coréenne prévoit d'accélérer la mise en place de son programme domestique de défense antimissile ainsi que sa capacité de frappe préventive pour faire face à la menace nucléaire et de missile posée par la République populaire démocratique de Corée (RPDC), ont rapporté jeudi des médias locaux.
Le gouvernement sud-coréen et le parti Saenuri (au pouvoir) ont convenu lors d'une réunion d'accélérer le développement des systèmes de défense antimissile Kill Chain et KAMD (Korea Air and Missile Defense), ainsi que le plan KMPR (Korea Massive Punishment Retaliation).
L'objectif de départ était de finaliser ces systèmes d'ici le milieu des années 2020, et a été avancé au début des années 2020, selon l'accord.
Le KAMD est un projet visant à développer des systèmes de défense antimissile afin d'abattre les missiles de la RPDC à plusieurs altitudes. Ce projet comprend le développement de missiles intercepteurs, dont des missiles sol-air à moyenne portée (M-SAM) et des missiles sol-air à longue portée (L-SAM) pouvant abattre des missiles à toute altitude inférieure à 100 km.
Le projet Kill Chain vise à frapper de manière préventive les sites de lancement de missiles de la RPDC lorsque des signes de lancement seront détectés. Le plan KMPR a lui pour but de lancer des attaques préventives contre la direction et le quartier général de la RPDC en cas de détection de signes montrant une utilisation imminente d'armes nucléaires.
Parallèlement, le parti au pouvoir a plus tôt vivement exhorté le gouvernement à sécuriser un sous-marin à propulsion nucléaire, ce que le gouvernement a déclaré qu'il allait considérer avec attention.
Que cela soit un appel pour développer un sous-marin à propulsion nucléaire sud-coréen ou bien pour amener de tels engins d'autres pays reste encore incertain. La Corée du Sud a déjà tenté dans le passé de développer son propre sous-marin à propulsion nucléaire.