Dernière mise à jour à 08h43 le 20/10
Mercredi, un haut responsable iranien a déclaré que seules les forces irakiennes ont le droit de participer à l'opération en cours visant à libérer la ville irakienne de Mossoul, a rapporté PressTV.
"Aucun autre pays n'a le droit de s'immiscer dans les affaires intérieures de l'Irak", a souligné le conseiller principal du guide suprême de l'Iran, Ali Akbar Velayati.
"Il y a quelques pays qui ont déployé des forces sur le terrain sans avoir obtenu l'autorisation du gouvernement irakien. La décision contrevient au droit international", a dit M. Velayati.
Il a rejeté les allégations relatives à une intervention directe de l'Iran dans le pays voisin, précisant que Téhéran ne fait que donner des conseils militaires à Bagdad, sur demande du gouvernement du pays arabe.
M. Velayati a qualifié l'ingérence de pays de la région et extérieurs à la région dans l'opération de Mossoul de ''contre-productive.''
Mercredi, le Premier ministre turc, Binaldi Yildirim, a affirmé que la Turquie avait rejoint les frappes aériennes de la coalition conduite par les Etats-Unis lors de l'opération visant à reprendre Mossoul au groupe État islamique.
M. Yildirim a prévenu qu'Ankara réagira si l'évolution de la situation à Mossoul a des conséquences négatives pour la Turquie.
Ankara n'a toujours pas résolu le différend avec Bagdad sur la présence de ses troupes au camp de Bashiqa, au nord de l'Irak, et sur les forces qui devraient participer à l'assaut soutenu par les Etats-Unis contre Mossoul.