Dernière mise à jour à 08h24 le 21/10
Des frappes aériennes turques ont frappé jeudi matin des cibles du Parti de l'union démocratique (PYD) et des Unités de protection du peuple (YPG), tuant environ 200 miliciens, selon l'agence d'Etat Anadolu.
Dix-huit cibles du PYD et des YPG ont été détruites, dont un blindé à chenilles, un bâtiment du quartier général et des abris, dans les opérations aériennes menées par des avions militaires turcs.
L'armée turque est entrée dans la ville de Jarablus (située au nord de la Syrie) dans le cadre de l'opération "Bouclier de l'Euphrate" visant à soutenir les rebelles syriens dans la lutte contre l'Etat islamique (EI) au long des frontières turques. Elle avait également frappé le 25 août des miliciens kurdes syriens avec des tirs d'artillerie.
Les YPG, membres de l'alliance de forces démocratiques syriennes (FDS), ont participé à la campagne dirigée par les Etats-Unis contre l'EI en Syrie.
Ankara a souvent fait part de son inquiétude concernant les activités menées par les YPG le long de la frontière turque, et est rigide dans ses positions, interdisant les groupes armés du PYD de fonder toute sorte d'Etat kurde de facto dans le nord de la Syrie.
Le gouvernement turc a déclaré que le PYD entretient des liens étroits avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), affirmant que ces deux groupes s'échangent des soutiens militaires et des munitions à travers des tunnels souterrains.