Dernière mise à jour à 08h23 le 14/11
La pneumonie et la diarrhée tuent chaque année 1,4 million d'enfants, vivant pour la très grande majorité dans des pays à revenu faible et intermédiaire, selon un nouveau rapport publié vendredi par le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF).
La pneumonie en particulier est la maladie infectieuse la plus meurtrière chez les enfants de moins de cinq ans et a causé la mort de près d'un million d'enfants en 2015. Près de la moitié des décès d'enfants causés par la pneumonie sont liés à la pollution atmosphérique, a indiqué l'UNICEF.
"Nous observons clairement que la pollution atmosphérique liée aux changements climatiques affecte la santé et le développement des enfants en entraînant des pneumonies et d'autres infections respiratoires", a déclaré la directrice générale adjointe de l'UNICEF, Fatoumata Ndiaye.
Tout comme la pneumonie, la diarrhée peut, dans de nombreux cas chez l'enfant, être liée aux faibles précipitations dues aux changements climatiques. Le manque d'accès à une eau sûre fait peser sur les enfants un plus grand risque de contracter des maladies diarrhéiques et d'altérer leur croissance physique et cognitive.
Près de 34 millions d'enfants sont morts de pneumonie et de diarrhée depuis 2000. Faute d'investissements supplémentaires dans des mesures essentielles de prévention et des traitements, 24 millions d'enfants supplémentaires mourront de pneumonie ou de diarrhée d'ici 2030, estime l'UNICEF.
Par conséquent, il a appelé aux dirigeants du monde entier réunis à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques à Marrakech (COP22) de prendre des engagements qui aideront à sauver la vie de 12,7 millions d'enfants d'ici 2030.