Le Premier ministre français précise le dispositif de sécurité pour les Fêtes de Noël suite à l'attaque de Berlin

Au lendemain de l'attentat survenu sur un marché de Noël à Berlin en Allemagne qui a fait douze morts et 48 blessés selon le dernier bilan, le Premier ministre français Bernard Cazeneuve s'est exprimé au sujet du dispositif de sécurité mis en place en France à l'approche des Fêtes de fin d'année, lors d'une interview accordée au Journal Télévisé de la chaîne française TF1.

"Aujourd'hui sur près de 70 unités de forces mobiles assurent la protection des événements pour les Fêtes de fin d'année (marchés de Noëls, lieux de cultes) et le contrôle aux frontières, près de 81 millions de personnes ont été contrôlées depuis l'an dernier, 58 000 personnes ont été reconduites à la frontière", a déclaré Bernard Cazeneuve, ajoutant avoir donné des instructions aux cours des derniers mois aux préfets "pour que les dispositifs que l'on vient de voir à l'œuvre soient mobilisés partout sur le territoire national car la sécurité et la protection des Français est une priorité absolue".

Le Premier ministre français a expliqué que suite à l'attentat de Berlin, il avait demandé au ministre français de l'Intérieur, Bruno Le Roux, de renvoyer aux préfets les instructions qu'il avait lui-même envoyées "en leur demandant une application très vigilante dans le contexte".

"Nous sommes à un niveau de protection extrêmement élevé (...) il y a une activité très intense des services de renseignements et des forces de sécurité intérieure, nous avons procédé à l'arrestation de plus de 440 personnes depuis le début de l'année, nous avons déjoué 17 attentats", a souligné M. Cazeneuve.

Evoquant l'attentat survenu la veille à Berlin, le chef du gouvernement français a fait part de sa "solidarité" et de sa "compassion pour les victimes de la tragédie de Berlin" ainsi qu'à la chancelière allemande.

"Je voudrais avoir une pensée pour les victimes de l'attentat de Nice et leur famille car j'imagine qu'aujourd'hui ils sont dans la peine, dans le chagrin, dans le choc parce que le mode opératoire utilisé à Berlin évoque pour les victimes de l'attentat de Nice et leur famille des souvenirs absolument terribles" a-t-il conclu.