Dernière mise à jour à 13h28 le 21/12
Au moins quarante-huit journalistes ont été tués cette année, et pour la cinquième année consécutive, la Syrie est de nouveau le pays du monde le plus meurtrier pour les journalistes, révèle une étude.
Publiée par le Comité pour la protection des journalistes, l'étude montre que quatorze journalistes ont trouvé la mort en Syrie et que d'autres pays du Moyen-Orient sont également à haut risque pour cette profession.
L'Iraq, le Yémen, l'Afghanistan, la Somalie et la Libye talonnent la Syrie dans cet ordre dans le classement des pays les plus dangereux pour les journalistes.
Parmi les quarante-huit journalistes délibérément tués, vingt-six ont été tués au combat, dix-huit ont été assassinés et trois ont trouvé la mort dans l'exécution d'une mission périlleuse ; les circonstances dans lesquelles le dernier des quarante-huit journalistes est mort ne sont pas mentionnées.
Vingt-sept journalistes auraient été tués pour des raisons inconnues.
Le comité a commencé à enregistrer les décès de journalistes en 2012, année au cours de laquelle soixante-douze membres de la profession ont trouvé la mort.