Dernière mise à jour à 14h25 le 27/02
Zhao Cheng, journaliste au Quotidien du Peuple
Le 23 février, une nouvelle série de pourparlers de paix a eu lieu à Genève, en Suisse, au sujet de la situation en Syrie. A cette occasion, le Quotidien du peuple a publié un article de l'envoyé spécial chinois sur la Syrie Xie Xiaoyan, dans lequel celui-ci souligne que si l'on veut que ces pourparlers de paix puissent parvenir à des progrès substantiels, entre le gouvernement syrien et l'opposition, et entre les différentes factions de l'opposition, il faut accorder une place centrale aux intérêts de la nation et du peuple, faire davantage preuve d'un esprit de compromis et de collaboration, transformer les épées en socs, et faire les efforts nécessaires pour parvenir à la réconciliation nationale.
Dans cet article, intitulé « Redémarrons le processus politique en Syrie », Xie Xiaoyan souligne que la guerre ne pourra pas résoudre les problèmes et que le recours à la force des armes n'apportera pas la paix. Les pays de la région concernés doivent abandonner leurs intérêts égoïstes et avancer ensemble sur les quatre pistes parallèles que sont le cessez-le-feu, les négociations politiques, l'aide humanitaire et la lutte contre le terrorisme.
L'article insiste également sur le fait que si l'on veut résoudre la crise syrienne, il faut aussi faire jouer pleinement à l'Organisation des Nations Unies son rôle de canal majeur de médiation. Les Nations Unies ont un avantage et une expérience uniques dans la résolution des problèmes sensibles internationaux et régionaux ; il faut donc soutenir activement les efforts inlassables déployés par le Secrétaire général des Nations Unies et son envoyé spécial pour la Syrie, rassembler les différentes parties, parvenir à un consensus et injecter une « énergie positive pour le dialogue de réconciliation ».
Il n'y a pas longtemps, le Président chinois Xi Jinping a annoncé au siège des Nations Unies à Genève que la Chine avait décidé d'offrir 200 millions de Yuans pour la mise en œuvre une nouvelle aide humanitaire pour aider les réfugiés syriens et les personnes déplacées. À cet égard, l'article a réaffirmé que la Chine n'a pas d'intérêts propres en Syrie, et que les intérêts du peuple syrien vont dans le sens des intérêts de la Chine. La Chine n'a jamais cessé, avec toute sa sagesse et sa puissance, à contribuer à un règlement politique de la crise syrienne.
L'an dernier, sous la médiation active de Staffan de Mistura, l'envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, les deux parties ont tenu trois séries de pourparlers de paix indirects à Genève. Et au début de cette année, grâce aux bons offices de la Russie, le gouvernement syrien et les groupes armés d'opposition sont parvenus à un accord de cessez-le-feu et à la mise en place d'un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu, et ont participé à deux séries de dialogue à Astana.