Dernière mise à jour à 08h45 le 10/03
(Xinhua/Ye Pingfan) |
Les chefs d'État ou de gouvernement de l'Union européenne qui se réunissent jeudi à Bruxelles pour un nouveau sommet européen, ont donné le feu vert pour prolonger le Polonais Donald Tusk à la tête du Conseil européen pour la période du 1er juin 2017 au 30 novembre 2019, en dépit de l'opposition de son propre pays.
Le premier mandat de Donald Tusk arrivant à échéance fin mai, les chefs d'Etat et de gouvernement des 28 Etats membres étaient amenés à se prononcer sur sa reconduction.
Après deux ans de "bons et loyaux services", Donald Tusk était prêt à rempiler à un moment clé pour une Europe secouée par le Brexit. Plusieurs dirigeants européens, dont le Premier ministre belge, avaient indiqué leur préférence pour un second mandat de M. Tusk.
Seule la Pologne, pays d'origine du président du Conseil européen, s'opposait ouvertement à ce scénario, au motif que M. Tusk se serait impliqué dans un conflit de politique intérieure, en violation du principe de neutralité.
L'autre moment fort de la journée de jeudi aura lieu pendant le dîner. Les Vingt-Huit acteront les avancées réalisées depuis décembre en matière de défense. Ils devraient insister sur la nécessité de consacrer des ressources additionnelles suffisantes aux budgets de la défense.
Les dirigeants aborderont aussi en soirée la question des Balkans, compte tenu de la déstabilisation de la Bosnie-Herzégovine et de la Fyrom (ex-République yougoslave de Macédoine).