Dernière mise à jour à 08h39 le 05/04
Le président français François Hollande a dénoncé mardi "avec indignation l'attaque aérienne à l'arme chimique perpétrée ce matin vers 7 heures à Khan Cheikhoun, une ville du nord-ouest de la Syrie tenue par les rebelles", tout en évoquant dans un communiqué la "responsabilité" du président syrien Bachar el Assad.
"Au moins une cinquantaine de personnes, dont de nombreux enfants, ont été tuées. Comme à la Ghouta le 21 août 2013 Bachar el Assad s' en prend à des civils en utilisant des moyens bannis par la communauté internationale", a précisé le président français dans le communiqué publié mardi par l'Elysée.
"Une fois encore le régime syrien va nier l' évidence de sa responsabilité dans ce massacre. Comme en 2013, Bachar el Assad compte sur la complicité de ses alliés pour bénéficier d' une impunité intolérable", a souligné le président français.
"Ceux qui soutiennent ce régime peuvent une nouvelle fois mesurer l' ampleur de leur responsabilité politique, stratégique et morale", a-t-il enfin ajouté dans le communiqué.