Dernière mise à jour à 08h23 le 12/06
La République populaire démocratique de Corée (RPDC) a exclu toute réunion des familles séparées entre le Nord et le Sud tant que 12 de ses ressortissantes actuellement en Corée du Sud ne seront pas rentrées dans le pays.
Pyongyang affirme que ces jeunes femmes ont été enlevées, tandis que la Corée du Sud assure qu'elles se sont enfuies de leur propre initiative d'un restaurant coréen à l'étranger où elles étaient employées.
Le porte-parole du Comité central de la Croix-Rouge de la RPDC a également demandé samedi le rapatriement d'une autre ressortissante de la RPDC, Kim Ryon Hui, retenue malgré elle en Corée du Sud depuis six ans, selon l'agence de presse officielle KCNA.
Les autorités sud-coréennes se désintéressent volontairement de cette question, malgré "les appels et les demandes de personnes de tous horizons", a souligné le porte-parole.
Séoul souhaite organiser une réunion des familles séparées le 15 août, selon le porte-parole, qui a fustigé la Corée du Sud en l'accusant de critiquer le bilan de Pyongyang en matière de droits de l'Homme alors même qu'elle enlève des ressortissants de la RPDC.
La Corée du Sud devrait "accorder de l'attention aux fortes demandes des familles des personnes enlevées et régler la question de leur rapatriement au plus vite, avant toute autre chose", a-t-il déclaré.