Dernière mise à jour à 08h31 le 13/06
Le taux de participation au premier tour des élections législatives qui s'est tenu dimanche 11 juin, est en forte baisse par rapport au précédent scrutin en 2012, avec 48,71% de votants en France et outre-mer, contre 57,2%% selon les chiffres communiqués ce lundi par le ministère français de l'Intérieur.
Sur 47 571 319 inscrits, 24 400 342 se sont abstenus, soit 51,29%. Parmi les 23 170 977 votants, 47,62% ont voté pour un candidat, 0,74% ont voté blanc et 0,34% ont voté nul.
Concernant le taux de suffrages par parti, La République En Marche (LREM) arrive en tête en France métropolitaine et outre-mer avec 28,21%, suivi du parti Les Républicains (LR) à 15,7%. Le Front National (FN) obtient 13,20% des voix, France Insoumise (FI) 11,02% et le Parti Socialiste (PS) 7,44%.
A titre comparatif, lors du premier tour de la présidentielle en avril 2017, le mouvement d'Emmanuel Macron "En Marche" avait capté 8 657 326 électeurs au premier tour contre 6 390 871 au premier tour des législatives. Le score global de LREM-UDI atteint 32,32% au premier tour des législatives soit 7 323 102 électeurs.
Les autres partis marquent une plus forte perte d'électeurs entre la présidentielle et le législatives puisque le candidat LR à la présidentielle, François Fillon, avait convaincu 7 213 797 électeurs au premier tour contre 3 573 398 au premier tour des législatives. La tendance est encore plus forte pour le Front National puisque Marine Le Pen s'était qualifié au second tour de l'élection présidentielle avec 7 679 493 mais n'a recueilli le vote de 2 990 613 personnes dimanche 11 juin.
Chez France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon avait obtenu 7 060 885 suffrages au premier tour de la présidentielle et a réuni 2 497 663 voix aux législatives. Le candidat du PS, Benoît Hamon, avait été plébiscité par 2 291 565 électeurs lors du premier tour de la présidentielle contre 1 685 808 voix au premier tour des législatives.
Ces pertes de voix importantes s'expliquent par le fort taux d'abstention de ces électorats qui témoignent d'un intérêt moindre pour les élections législatives comme l'ont noté ce lundi plusieurs médias français.