Dernière mise à jour à 13h44 le 02/07
Samedi, le ministre espagnol de l'Intérieur, Juan Ignacio Zoido, a déclaré espérer que l'Union européenne va ''considérablement'' réduire le nombre de réfugiés que l'Espagne doit accueillir d'ici à septembre 2017.
En septembre 2015, la Commission européenne a demandé à l'Espagne d'accueillir 17 000 réfugiés des conflits en Syrie et en Irak hébergés jusqu'alors en Grèce, en Syrie et en Italie.
À ce jour, seulement 1 488 de ces 17 000 réfugiés sont arrivés en Espagne, un retard que le pays impute à l'inertie bureaucratique, aux exigences en matière de sécurité et à la lenteur du processus.
Bien que M. Zoido dise espérer que son pays sera en mesure d'accueillir 1 449 réfugiés supplémentaires d'ici la fin de l'année, il a expliqué qu'il sera impossible d'en recevoir 17 000, selon l'interview qu'il a accordée à un média espagnol.
Au cours de ces deux dernières années, les efforts déployés par le gouvernement espagnol pour accueillir les réfugiés ont été critiqués par l'Union européenne, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et les représentants de l'opposition. En 2016, le leader du parti socialiste, Pedro Sanchez, avait déclaré que les retards dans l'accueil des réfugiés étaient ''gênants'' pour l'Espagne.
Par ailleurs, le 18 février, environ 160 000 personnes ont manifesté dans les rues de Barcelone pour demander au pays de faire davantage d'efforts pour accueillir et reloger les réfugiés.