Dernière mise à jour à 09h26 le 07/07
Après la validation du Sénat français le 4 juillet dernier, l'Assemblée nationale de l'Hexagone a voté à son tour ce jeudi pour la prolongation de l'état d'urgence jusqu'au 1er novembre prochain, comme indiqué par plusieurs médias français.
Les députés français ont voté pour à 137 contre 13, dont des députés La France Insoumise et communistes qui jugent le texte "inutile" et "dangereux" pour les libertés individuelles. "Je serai toujours à l'écoute de tous les groupes" a pour sa part déclaré le ministre français de l'Intérieur, Gérard Collomb, à l'issue du vote.
Peu avant lors d'une interview sur la chaîne française CNews, il avait indiqué que sept attentats avaient été déjoués depuis le début de l'année, estimant la prolongation de l'état d'urgence "justifiée" en attendant l'examen du nouveau projet de loi antiterroriste à l'automne.
Il a également indiqué vouloir essayer "de rassembler largement" la société française, "parce que c'est comme cela qu'on avance. Et face à un sujet aussi grave, il est bon que nous ayons montré, même dans une certaine diversité, que nous sommes unis, et que nous dirons toujours non aux terroristes".
En vigueur depuis les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, l'état d'urgence devait s'arrêter le 15 juillet prochain et il s'agit donc de sa sixième reconduction.
Le texte prévoit notamment l'extension de mesures d'exception au droit commun français. Le chef de l'État français, Emmanuel Macron, avait annoncé sa volonté de lever l'état d'urgence au 1er novembre lors de son discours au Congrès de Versailles (Yvelines) lundi 3 juillet dernier.