Dernière mise à jour à 16h15 le 18/08
Le vice-président américain Mike Pence a promis jeudi à Panama de chercher des intérêts communs entre les Etats-Unis et l'Amérique latine au terme de sa tournée dans la région visant à encourager une politique ferme contre le Venezuela, une idée qui a été accueillie froidement par plusieurs pays.
La politique de "L'Amérique avant tout" ("America First") du président Donald Trump ne désigne pas seulement les Etats-Unis, mais l'ensemble du continent américain, a affirmé M. Pence lors de sa visite au Panama, dernière étape de sa tournée dans quatre pays d'Amérique latine.
M. Pence a prononcé un discours au canal de Panama, temps fort de sa visite qui visait à "approfondir l'amitié et à renforcer nos partenariats'' avec cette partie du monde.
Lors d'une conférence de presse conjointe avec M. Pence mercredi à Santiago, la présidente chilienne Michelle Bachelet a déclaré: ''Le Chili fera tout son possible pour aider les Vénézuéliens à rétablir pacifiquement la démocratie, mais ne soutiendra ni les coups d'Etat ni les interventions militaires au Venezuela".
Précédemment, les présidents colombien et argentin avaient également fait des déclarations similaires lors de la visite de M. Pence dans leurs pays.
En réponse, M. Pence a déclaré lors de sa visite au Panama que sous la direction de M. Trump, "les Etats-Unis feraient toujours de la sécurité et de la prospérité de l'Amérique leur priorité".
"Aujourd'hui comme par le passé, les intérêts des Etats-Unis et de l'Amérique latine sont liés, ensemble, notre sécurité et notre prospérité seront plus fortes", a-t-il ajouté.
Ce message a été lancé par M. Pence un jour après que les Etats-Unis, le Canada et le Mexique ont participé mercredi à Washington à la première réunion de renégociation de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), un accord commercial datant de 1994 que M. Trump veut modifier pour faire revenir les industries et les emplois aux Etats-Unis.