Dernière mise à jour à 14h13 le 28/08
Dimanche, des hommes armés ont continué à attaquer de manière coordonnée des postes de police à Maungtaw, dans l'Etat de Rakhine, au nord du Myanmar, mettant même le feu à leurs maisons pour encourager les violences et complètement détruire la ville, a indiqué le bureau du Conseil d'Etat lundi.
Des centaines d'hommes armés ont fait exploser des bombes artisanales et mis le feu à de nombreux villages, attaquant plus de dix postes de police, notamment ceux des quartiers de Ngayantchaung, Minkhamoung, Yeaung Chaungwa, Taungpyo-Letwe, Nwayontaung, Kyaukhlaygar à Maungtaw.
Avec des bombes artisanales, des bâtons, des lances et des épées, les insurgés ont encerclé certains villages et postes de police, forçant les agents de police à ouvrir le feu.
Un agent de sécurité est porté disparu, selon certaines sources.
Alors que les pompiers et le personnel de sécurité tentaient de maîtriser le feu, ils ont été à nouveau attaqués par les hommes armés qui se sont enfuis après l'échange de tirs.
Les forces de sécurité essayent depuis quelques jours de repousser ces attaques contre des postes de police à Maungtaw, où résident des minorités ethniques.
Vendredi, les autorités du pays ont déclaré que l'Arakan Rohingya Salavation Army était un groupe terroriste, et qu'il était impliqué dans les attaques, invitant la population à ne pas encourager ou soutenir ces terroristes.
Les autorités ont conseillé à la population locale de ne pas se montrer agressive, ou porter des armes, leur demandant également de respecter le couvre-feu. La population désirant maintenir la paix est invitée à coopérer avec les forces de sécurité et le personnel administratif.