Dernière mise à jour à 10h52 le 30/08
En déplacement à Ramallah, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a réaffirmé mardi l'engagement de l'ONU à tout faire pour la "matérialisation" de la solution à deux Etats.
"J'ai dit à plusieurs reprises qu'il n'y avait pas de plan B pour la solution à deux Etats. Une solution à deux Etats qui mettra fin à l'occupation", a déclaré M. Guterres lors d'une conférence de presse aux côtés du Premier ministre palestinien, Rami Hamdallah.
M. Guterres a souligné que la création de meilleures conditions pouvant mettre un terme à la souffrance du peuple palestinien, était la seule façon de garantir la paix ainsi que l'existence de deux Etats pouvant vivre ensemble dans la sécurité et dans la reconnaissance réciproque.
"Cela signifie, naturellement, qu'il est important d'éliminer les obstacles pour que cette solution soit mise en œuvre", a-t-il dit, cité par un communiqué de l'ONU.
"Bien sûr, il y a plus de difficultés, plus d'obstacles. Il est important de créer les conditions pour que les dirigeants des deux côtés réclament le calme, afin d'éviter les formes d'incitation, que la violence s'installe", a reconnu M. Guterres, en ajoutant : "Il y a beaucoup de choses à faire, mais évidemment, les activités de colonisation représentent un obstacle majeur au regard de la mise en œuvre de la solution à deux Etats."
Le secrétaire général de l'ONU s'est dit profondément convaincu par l'importance de reprendre un processus politique de négociation "sérieux et crédible" visant l'objectif de la solution à deux Etats tout comme il estime essentiel de créer sur le terrain les conditions pour améliorer la situation des Palestiniens.
"Mais il est également important de reconnaître que les améliorations de nature économique et sociale et la mobilité sur le terrain ne remplacent pas la solution à deux Etats ou le processus politique sérieux de la négociation", a-t-il souligné.