La Corée du Sud avait été consultée par les Etats-Unis avant les vols de bombardiers près de la RPDC

La présidence sud-coréenne a déclaré lundi avoir été consultée par les Etats-Unis avant les vols de bombardiers stratégiques et de chasseurs américains menés le week-end dernier dans l'espace aérien international à proximité de la République populaire démocratique de Corée (RPDC).

Un responsable de la présidence a déclaré à la presse sud-coréenne que le président Moon Jae-in avait été informé en temps réel des consultations sur les vols lors de son déplacement à New York la semaine dernière, affirmant que l'opération avait été menée en étroite coopération.

Des bombardiers stratégiques B-1B de l'île américaine de Guam et des chasseurs F-15C stationnés à Okinawa (Japon) ont survolé l'espace aérien international au large de la côte est de la RPDC samedi soir, selon les médias.

Cette apparente démonstration de force à l'intention de la RPDC faisait suite à une guerre des mots entre Pyongyang et Washington, le président américain Donald Trump ayant déclaré dans son premier discours aux Nations Unies que son pays n'aurait pas d'autre choix que de "détruire totalement" la RPDC si Pyongyang continuait de menacer les Etats-Unis et leurs alliés.

Le président sud-coréen Moon Jae-in a effectué un voyage de quatre jours à New York la semaine dernière pour assister à l'Assemblée générale des Nations Unies et rencontrer son homologue américain Donald Trump ainsi que le Premier ministre japonais Shinzo Abe.

Après être retourné en Corée du Sud, M. Moon a convoqué dimanche une réunion du Conseil de sécurité nationale, à laquelle ont assisté les ministres des Affaires étrangères, de la Défense et de l'Unification ainsi que des secrétaires présidentiels et le chef du Renseignement.