Dernière mise à jour à 09h31 le 26/09
Le président américain Donald Trump a "déclaré la guerre" à la République populaire démocratique de Corée (RPDC), a affirmé lundi à New York le chef de la diplomatie de la RPDC.
"Le week-end dernier, Trump a déclaré que nos dirigeants ne seraient plus là pendant très longtemps. Il a déclaré la guerre à notre pays", a dit à la presse Ri Yong Ho, ministre des Affaires étrangères de la RPDC.
Pyongyang sera en conséquence "tout à fait en droit" de prendre des contre-mesures, y compris en "abattant les bombardiers stratégiques américains, même lorsqu'ils ne se trouvent pas dans l'espace aérien du pays", a-t-il ajouté.
Samedi, des bombardiers B-1B Lancer et des chasseurs d'escorte F-15C Eagle des forces aériennes américaines ont en effet survolé l'espace international au-dessus des eaux orientales de la RPDC, a annoncé le Pentagone.
"Aucun chasseur ou bombardier américain n'était allé aussi loin au nord de la Zone démilitarisée (DMZ)" au large de la côte de la RPDC au 21e siècle, a fait remarquer le Pentagone, ajoutant que ce survol était une preuve du "sérieux avec lequel nous traitons l'attitude dangereuse de la RPDC".
Le président américain Donald Trump a également tenu des propos très durs envers la RPDC. Au cours de son premier discours devant l'Assemblée générale de l'ONU le 19 septembre, il a indiqué que les Etats-Unis "n'auraient d'autre choix que de détruire totalement" le pays si Pyongyang ne mettait pas fin à ses essais nucléaires et à ses tirs de missiles.
M. Trump a également signé un nouveau décret destiné à renforcer les sanctions contre la RPDC le 21 septembre.
En réponse, le leader suprême de la RPDC Kim Jong Un s'est engagé à répliquer, affirmant que M. Trump allait "subir des conséquences qui dépasseront toutes ses attentes".