Dernière mise à jour à 08h59 le 13/12
Le président américain Donald Trump a appelé lundi soir à une réforme du système d'immigration des Etats-Unis qu'il considère laxiste, en réponse à l'explosion ayant frappé le centre-ville de New York, blessant plusieurs personnes et provoquant le chaos dans la ville.
Les Etats-Unis "doivent réformer leur système d'immigration laxiste, qui permet à beaucoup trop de gens dangereux, insuffisamment soumis à une sélection" d'entrer dans le pays, a déclaré M. Trump, appelant le Congrès à mettre fin à la "migration en chaîne" qui autorise les familles des citoyens ou résidents permanents à les rejoindre aux Etats-Unis.
Plus tôt dans la journée, le procureur général Jeff Sessions a également évoqué l'explosion à New York pour critiquer "les politiques d'immigration échouées", appelant à l'introduction d'un système d'immigration fondé sur le mérite.
Ceux qui sont très qualifiés, bien formés et ont appris l'anglais devraient avoir la priorité face aux proches des citoyens américains, a déclaré M. Sessions.
La porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Huckabee Sanders, a également appelé à une réforme du système d'immigration, défendant un système basé sur le mérite. Selon elle, l'attentat à New York est la preuve que les Etats-Unis ont besoin de renforcer la sécurité des frontières.
"Cet attentat souligne la nécessité pour le Congrès de travailler avec le président sur les réformes de l'immigration qui améliorent la sécurité nationale et la sécurité publique", a-t-elle déclaré.
Un homme de 27 ans, identifié comme le Bangladais Akayed Ullah, aurait fait exploser un engin explosif rudimentaire attaché à son corps dans un couloir de métro près de Times Square lundi matin, se blessant lui-même et trois autres personnes et provoquant le chaos pendant l'heure de pointe, selon les autorités de New York, qui évoquent "une tentative d'attaque terroriste".
Le Bangladesh n'est pas sur la liste des pays touchés par l'interdiction de voyage du président Trump, mais la Maison Blanche a déclaré que le suspect a été autorisé à entrer dans le pays par un visa de regroupement familial que l'administration cherche à limiter.