Dernière mise à jour à 09h21 le 12/12
Le second tour des élections locales en Corse n'a fait que confirmer et amplifier les résultats du premier tour : une coalition de mouvements en faveur d'une plus grande autonomie pour l'Île de Beauté va dominera une assemblée nouvellement constituée sur ce département français de la Méditerranée, lui donnant la légitimité pour pousser Paris à changer le statut de l'île. « Pe a Corsica », ou « Pour la Corse » dans le dialecte local, a remporté 56,5% des voix lors du vote du 10 décembre et détiendra 41 des 63 sièges, selon les résultats définitifs du Ministère de l'intérieur. Les listes liées au parti du président Emmanuel Macron et à l'opposition de centre-droit détiendront chacune six sièges, avec un taux de participation de 52,5%.
« Les circonstances n'ont jamais été meilleures pour un règlement politique de la question corse », a déclaré Gilles Simeoni, l'un des deux principaux dirigeants de « Pe a Corsica », dans une interview au journal Le Monde après les élections : « Les Corses ont massivement signalé à l’État que le moment d'ouvrir un véritable dialogue est venu ». A la différence des séparatistes catalans, « Pe a Corsica » exclut la recherche d'une indépendance totale, mais souhaite négocier avec le gouvernement à Paris pour établir un statut de résidence locale, avec ue priorité pour posséder ou louer un bien immobilier sur une île où la demande en maisons de vacances a écarté de nombreux habitants locaux du marché.
La coalition, qui sait bien que la Corse, qui dépend fortement des subventions gouvernementales, ne serait pas viable économiquement si elle était indépendante, veut aussi la reconnaissance officielle de la langue corse et l'amnistie pour ce qu'elle dit être des prisonniers politiques mais que le gouvernement considère comme des terroristes. L'élection spéciale en Corse a eu lieu parce que deux assemblées départementales distinctes et une assemblée régionale ont été fusionnées en une assemblée unique pour l'île d'environ 320 000 habitants, ce qui signifie qu'il n'y a pas de comparaison directe possible avec les élections précédentes.
Le Premier ministre français Édouard Philippe a déclaré qu'il avait envoyé des « félicitations républicaines » aux vainqueurs, ajoutant qu'il était prêt à les rencontrer une fois que l'assemblée de l'île sera constituée et opérationnelle. En réponse, M. Simeoni a déclaré aux journalistes : « Au-delà de la politesse formelle, nous attendons et espérons un véritable dialogue » avec l’État français. La Corse, qui passe pour avoir les plages parmi les plus belles d'Europe et est la terre natale de Napoléon, fut cédée à la France en 1768 après 250 ans de règne de la ville italienne de Gênes, et sa langue locale est plus proche de l'italien que du français.
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