Dernière mise à jour à 09h06 le 19/01
L'adjoint de l'émissaire spécial de l'ONU en Syrie, Ramzi Ezzedine Ramzi, a déclaré jeudi à Damas que le gouvernement syrien a accepté de participer au dialogue intra-syrien qui se tiendra à la fin du mois à Vienne, en Autriche.
Dans une conférence de presse donnée après sa rencontre avec Faisal Mekadd, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, M. Ramzi a annoncé que ce dernier l'a informé que le gouvernement syrien a accepté de prendre part aux négociations de Vienne.
M. Ramzi a quant à lui espéré que les participants pourraient s'engager de manière positive dans ces négociations, et a souligné que la réussite des pourparlers de Vienne auraient un impact direct sur les pourparlers intra-syriens soutenus par la Russie, qui se tiendront dans la ville balnéaire russe de Sotchi, auront lieu juste après la rencontre de Vienne.
"Nous espérons voir les parties syriennes s'engager de manière constructive, qu'il s'agisse de la délégation du gouvernement ou de celle de l'opposition. Sans aucun doute, si les négociations de Vienne réussissent, les pourparlers de Sotchi réussiront aussi", a affirmé M. Ramzi.
La veille, l'émissaire spécial de l'ONU en Syrie, Staffan de Mistura, avait annoncé avoir invité le gouvernement syrien et l'opposition à une rencontre spéciale qui porterait sur les questions constitutionnelles en Syrie, et qui aurait lieu les 25 et 26 janvier à Vienne.
Selon un communiqué du bureau de M. de Mistura, les pourparlers de Vienne porteront essentiellement sur le volet constitutionnel du programme défini par la Résolution 2254 du Conseil de sécurité, un texte soutenu par la communauté internationale dans le but de rédiger une nouvelle Constitution et d'organiser des élections supervisées par l'ONU en Syrie.
La rencontre de Vienne sera rapidement suivie par les pourparlers soutenus par la Russie, qui se tiendront les 29 et 30 janvier à Sotchi.
Les négociations de Sotchi aborderont aussi la question constitutionnelle, une coïncidence qui a conduit les observateurs à penser que les négociations de Vienne avaient été spécialement conçues pour influer sur celles de Sotchi.