Dernière mise à jour à 09h45 le 14/02
Le gouvernement syrien a fait savoir mardi qu'il rejetait la formation d'un comité constitutionnel quel qu'il soit formé par l'ONU en dehors du cadre des pourparlers sur la Syrie organisés à Sotchi le mois dernier, a rapporté l'agence de presse étatique SANA.
Lors d'une conférence de presse mardi, Ayman Soussan, adjoint au ministre syrien des Affaires étrangères Walid Al-Moallem, a indiqué clairement que son gouvernement était engagé à respecter les conclusions des pourparlers de Sotchi le mois dernier, qui prévoient la formation d'un comité constitutionnel comprenant les participants des pourparlers de Sotchi en particulier.
Il a souligné que la Syrie n'était pas tenue par les efforts déployés par l'envoyé de l'ONU en Syrie, Staffan de Mistura, pour jouer un rôle dans la formation d'un comité en dehors de l'accord de Sotchi.
Il a même précisé que la réunion de Sotchi n'avait donné à M. Mistura aucune autorité de garant du comité constitutionnel.
"Concernant le comité constitutionnel qui a été défini à Sotchi en termes de tâches, de mandat et de membres, ceux-ci devant être tirés des participants à la conférence de Sotchi, et par conséquent nous ne sommes pas concernés et n'avons rien à faire avec tout autre comité qui ne soit pas dirigé ou constitué par la Syrie", a-t-il dit.
Le mois dernier, un comité a été formé lors des pourparlers de paix organisé à Sotchi en Russie, dans le but de débattre d'une révision de la Constitution syrienne en place. Ce comité est formé de 150 personnalités loyalistes ou d'opposition qui ont participé au Dialogue national syrien et ils seront chargés de discuter d'amendements à la Constitution syrienne en place, et non de l'élaboration d'une nouvelle Constitution.