Mike Pompeo parle des relations bilatérales et de l'Afghanistan avec le PM Pakistanais

Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo s'est entretenu par téléphone avec le Premier ministre pakistanais Imran Khan pour discuter des relations bilatérales et du dossier afghan.

M. Pompeo a souhaité au Premier ministre pakistanais du succès et a exprimé sa volonté de travailler avec le nouveau gouvernement pakistanais en faveur d'une relation bilatérale "productive", d'après un communiqué publié par la porte-parole du département d'Etat américain, Heather Nauert.

Au cours de la conversation, M. Pompeo "a insisté sur l'importance de voir le Pakistan mener une action décisive contre tous les terroristes opérant au Pakistan et sur son rôle vital dans la promotion du processus de paix afghan".

Le 18 août, le département d'Etat a déclaré que Washington reconnaissait et souhaitait la bienvenue aux nouveau Premier ministre pakistanais élu, Imran Khan, au moment de l'investiture de la star de cricket devenue homme politique.

"Les Etats-Unis ont hâte de travailler avec le nouveau gouvernement civil pakistanais afin de promouvoir la paix et la prospérité au Pakistan et dans la région", a fait savoir le département d'Etat.

Imran Khan a prêté serment le 18 août en tant que Premier ministre du Pakistan. Son parti est devenu le plus grand parti lors des élections législatives du pays le 25 juillet dernier.

Les relations entre le Pakistan et les Etats-Unis sont tendues depuis le Tweet du 1er janvier du président américain Donald Trump, dans lequel il accusait le Pakistan de "mensonges et tromperies" envers la partie américaine et d'être "un abri sûr" pour les terroristes malgré les aides américaines.

Le Pakistan a rejeté les accusations américaines, insistant sur le fait que les aides de Washington n'étaient que le remboursement d'une partie des coûts des installations terrestres et des couloirs aériens utilisés pour les opérations américaines en Afghanistan, et non une aide ou une assistance financière.

La partie pakistanaise a également affirmé ne pas soutenir les talibans afghans, comme l'accuse Washington.