Dernière mise à jour à 08h57 le 21/09
Jeudi, l'Iran a promis d'opposer son veto à toute décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses alliés non membres visant à porter atteinte aux intérêts de l'Iran.
Selon IRNA, l'agence de presse officielle, le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, a déclaré que toute décision anti-iranienne prise lors de la prochaine réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l'accord de réduction de la production pétrolière des pays OPEP et non OPEP (JMMC) "manquerait de légalité" car elle ne peut pas faire autorité en matière d'approvisionnement du marché par les pays OPEP.
La réunion du JMMC se tiendra à Alger le 23 septembre, mais le ministre iranien a dit qu'il ne participerait pas à l'événement.
Les décisions ne sont contraignantes que si elles sont prises par l'ensemble des États membres de l'OPEP, a dit M. Zanganeh, ajoutant qu'il "bloquera toute décision constituant une menace pour l'Iran."
Il a indirectement critiqué l'Arabie saoudite qui a promis de compenser la demande du marché dès que les États-Unis imposeront des sanctions contre le pétrole iranien à partir du 4 novembre.
M. Zanganeh a dit que l'accord conclu en 2016 entre les États membres de l'OPEP et les producteurs alliés non membres de l'OPEP, principalement la Russie, pour réduire la production de pétrole brut "est en lambeaux."
"En réalité, l'accord n'existe plus. C'est fini (...) Dans un premier temps, la Russie a réduit sa production de 300 000 barils par jour mais les a ensuite rajoutés. (...) L'accord n'existe plus en réalité," aurait-il déclaré, selon PressTV.