Dernière mise à jour à 08h18 le 10/10
Le remaniement gouvernemental, présenté comme imminent et provoqué par la démission la semaine dernière du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, se fera sans démission du Premier ministre ni démission du gouvernement, a fait savoir mardi soir la présidence de la République française.
Le suspense autour du remaniement gouvernemental, provoqué par la démission rocambolesque, la semaine dernière, du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, se poursuit. L'Elysée a fait savoir mardi, en fin de journée, qu'il se fera sans démission du Premier ministre ni démission du gouvernement.
La présidence française n'a pas donné davantage de détail.
La ministre de la Justice Nicole Belloubet avait indiqué dimanche que le remaniement aurait lieu avant mercredi, date du conseil des ministres et du départ du président français Emmanuel Macron pour l'Arménie où il est attendu pour participer au sommet de la Francophonie.
Interrogée sur LCI, elle a précisé mardi matin que le nouveau gouvernement siégerait au conseil des ministres, mercredi.
Le président Macron et son Premier ministre Edouard Philippe - qui assure l'intérim à l'Intérieur - se sont rencontrés un peu plus d'une heure mardi matin à l'Élysée.
Le remaniement gouvernemental forcé provoqué par la démission de Gérard Collomb semble être compliqué par la difficulté à lui trouver un successeur qui puisse endosser le costume et rencontrer une adhésion suffisante.
Plusieurs noms circulent depuis la semaine dernière: le ministre du Budget Gérald Darmanin, le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux ou encore l'ancien patron de la police nationale Frédéric Péchenard ou encore le futur ex-procureur de Paris, François Molins.