Dernière mise à jour à 09h05 le 24/10
Le gouvernement sud-coréen a approuvé mardi la Déclaration de Pyongyang, signée en septembre à Pyongyang lors du troisième sommet entre le président sud-coréen Moon Jae-in et Kim Jong Un, dirigeant suprême de la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
Cette décision a été prise après délibération lors d'une réunion du cabinet présidée par le président Moon, qui devrait signer et ratifier la déclaration.
Dans le cadre de cette déclaration, les deux parties ont convenu de mettre fin aux relations hostiles, de renforcer la coopération et les échanges et de dénucléariser la péninsule coréenne.
Le cabinet a également approuvé l'accord militaire intercoréen, signé par les chefs de la Défense des deux Corées lors du sommet de Pyongyang.
En vertu de l'accord militaire, les deux parties ont convenu de mettre fin à toute activité hostile dans les zones frontalières en créant une zone tampon le long de la frontière intercoréenne.
Selon le ministère sud-coréen de la Législation gouvernementale, la Déclaration de Pyongyang n'exige pas de ratification parlementaire, puisqu'elle porte principalement sur les moyens de mettre en application la Déclaration de Panmunjom, signée par MM. Moon et Kim lors de leur premier sommet en avril.
La Déclaration de Panmunjom suit actuellement le processus de ratification parlementaire.
Lors de la réunion du cabinet, M. Moon a déclaré que l'amélioration des relations intercoréennes et l'atténuation des tensions militaires pouvaient favoriser la dénucléarisation complète de la péninsule.
Il a noté que la ratification permettrait d'assurer la sécurité du peuple tout en éliminant les facteurs de risque sur la péninsule, ce qui profiterait à l'économie sud-coréenne.