Dernière mise à jour à 09h33 le 02/12
La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni se sont félicités que la Belgique, le Danemark, la Finlande, la Norvège, les Pays-Bas et la Suède aient décidé de rejoindre INSTEX, mécanisme de troc créé au début de l'année en faveur de l'Iran par les Européens pour contourner les sanctions américaines, selon un communiqué de pressé publié samedi par le Quai d'Orsay.
En tant qu'actionnaires fondateurs d'INSTEX (Instrument de soutien aux transactions commerciales), les trois pays pensent que cette avancée renforce INSTEX, témoigne des efforts européens pour faciliter le commerce légitime entre l'Europe et l'Iran, et met clairement en évidence leur attachement durable au Plan d'action global commun (JCPOA) sur le nucléaire iranien, indique le communiqué.
Estimant qu'il est de la plus haute importance de mettre en œuvre le JCPOA de manière complète et effective, les trois pays souhaitent que l'Iran revienne immédiatement au respect intégral de ses engagements au titre de cet accord international sur son programme nucléaire conclu en juillet 2015.
Paris, Berlin et Londres demeuront fermement déterminés à poursuivre leurs efforts visant un règlement diplomatique dans le cadre du JCPOA, d'après le même texte.
A la suite du retrait unilatéral de Washington du JCPOA en mai 2018, et en raison de la lenteur de l'Europe à faciliter les transactions bancaires de l'Iran et ses exportations de pétrole, l'Iran a été contraint de revenir sur ses engagements en matière de nucléaire.