Dernière mise à jour à 10h04 le 27/09
Au moins trois manifestants et un policier ont été blessés et pris en charge par le personnel médical samedi lors d'affrontements qui ont suivi une manifestation anti-confinement à Trafalgar Square, dans le centre de Londres, après que la police a ordonné aux manifestants de se disperser parce qu'ils n'avaient pas respecté les règles de distanciation sociale.
"Les manifestant présents à Trafalgar Square ne se sont pas conformés aux conditions de leur évaluation des risques, mettant les gens en danger de transmettre le virus", a déclaré la police métropolitaine dans un communiqué.
"Cela a annulé leur évaluation des risques et nous avons informé les organisateurs de l'événement qu'ils n'étaient plus exemptés de la réglementation ... Malheureusement, certains policiers ont été blessés alors qu'ils allaient au contact avec des gens", a encore indiqué le communiqué.
Selon la BBC, des milliers de personnes ont participé à la manifestation de samedi en jetant de l'eau et des bouteilles sur la police, tout en scandant "Choisissez votre camp".
La police a fait usage de matraques contre les manifestants, laissant des blessures visibles sur certains tandis que plusieurs autres étaient emmenés menottes aux poignets, a ajouté la BBC.
Selon certains médias, plusieurs policiers ont été blessés lors des affrontements.
Les règles en vigueur en Angleterre limitent les rassemblements intérieurs et extérieurs à six personnes. Les manifestations sont exemptées de la règle des six personnes, mais les manifestants doivent maintenir une distanciation sociale et une évaluation des risques doit être soumise par les organisateurs.
Vendredi, Londres a été placée sur la "liste de surveillance" nationale du COVID-19 en tant que zone de grande préoccupation. Alors que le nombre de cas de coronavirus continue d'augmenter dans la capitale britannique, le maire de Londres, Sadiq Khan, a averti que Londres était "à un point de basculement très inquiétant en ce moment".
Parallèlement, des pays comme le Royaume-Uni, la Chine, la Russie et les Etats-Unis, se livrent à une course contre la montre pour développer des vaccins contre le COVID-19.
Le conseiller scientifique en chef du gouvernement britannique, Patrick Vallance, a déclaré lundi qu'il est possible que certains vaccins soient disponibles en petites quantités plus tard cette année, mais il est plus probable qu'un vaccin sera disponible au début de l'année prochaine, bien que cela ne soit pas garanti.