Dernière mise à jour à 11h02 le 26/02
Le président russe Vladimir Poutine a estimé mercredi que son pays faisait face à des pressions de l'étranger, lesquelles traduisent une "politique d'endiguement" visant à le déstabiliser, à affaiblir son économie et à s'ingérer dans ses affaires intérieures.
Outre les menaces internationales croissantes que sont le terrorisme et la cybercriminalité, la Russie est aussi confrontée à "une politique cohérente et très agressive" cherchant à perturber son développement, "créer des problèmes à sa périphérie proche, susciter une instabilité interne, saper les valeurs unifiant la société russe", a-t-il dit devant la direction du Service fédéral de sécurité (FSB).
Ces pressions étrangères ne sont pas du ressort d'une saine compétition, mais plutôt le fruit d'actions directes visant à forcer la Russie à se soumettre à un contrôle extérieur, a ajouté M. Poutine.
Il a ainsi cité une "rhétorique agressive", des affirmations infondées et des accusations complotistes lancées lors de campagnes de presse ciblées contre son pays, mais aussi des actes concrets tels que des sanctions économiques et la perturbation de grands projets internationaux en vue de déstabiliser l'économie.
Dans ce contexte, il a remercié le FSB pour ses informations opportunes concernant de telles "provocations" fomentées à l'extérieur du pays.
Vladimir Poutine a toutefois jugé futiles ces agissements, soulignant que la Russie protègera toujours sa souveraineté et ses intérêts nationaux, garantira la sécurité de ses citoyens et protègera le droit de son peuple à déterminer son propre destin.