Dernière mise à jour à 09h36 le 03/09
Un nouveau protocole sanitaire de niveau 2 est entré en vigueur jeudi pour la rentrée scolaire des près de 12,4 millions d'élèves dans les établissements français, alors que les autorités craignent une recrudescence des cas du nouveau coronavirus.
Les cours ont lieu en présentiel avec port du masque obligatoire pour le corps enseignant et les élèves à partir du collège. Concernant la procédure en cas de cas positif détecté en classe, au niveau du primaire, la fermeture de toute la classe concernée sera immédiatement appliquée pour une durée de sept jours. Pour les niveaux supérieurs, l'isolement obligatoire d'une durée de sept jours ne sera pas appliqué aux élèves vaccinés.
Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a déclaré jeudi sur Franceinfo vouloir "une rentrée la plus normale possible". "On fait en sorte de garantir que les élèves puissent retourner à l'école. On a fait le choix de l'école", a-t-il affirmé.
Selon M. Attal, la reprise de l'épidémie de COVID-19 "est un point d'interrogation dans les semaines qui viennent avec la rentrée scolaire et la reprise du travail pour beaucoup de Français", évoquant une possible "évolution du protocole sanitaire selon les risques".
Concernant la vaccination des élèves, "il y aura une attestation sur l'honneur des parents transmise à l'établissement si leur enfant est vacciné, et c'est l'Assurance maladie qui fera le contrôle", a-t-il indiqué.
Au sujet des tests de dépistage qui seront désormais payants, le porte-parole du gouvernement a déclaré que "dans un cadre scolaire, les tests resteront gratuits. Il y a deux tiers des jeunes qui ont reçu au moins une injection. C'est beaucoup plus que ce à quoi on s'attendait". Il a ajouté que pour les autres tests, "cela doit être précisé mais on a mis en place les tests payants pour les étrangers. C'est 29 euros pour l'antigénique et 49 euros pour le PCR, a priori ça ne sera pas très éloigné".
En cas de cas positif dans les classes du secondaire, "l'objectif, c'est que ce soit le moins galère pour les parents", a assuré M. Attal, qui a précisé que les parents auront accès au chômage partiel sous certaines conditions pour garder leurs enfants.
"Cette rentrée, elle se fait avec le virus qui continue de circuler", a prévenu le chef de l'Etat français, Emmanuel Macron, lors d'une courte allocution diffusée jeudi sur les réseaux sociaux en marge d'un déplacement dans une école de Marseille.