Le service aérien d'aide humanitaire de l'ONU reprend ses vols en Afghanistan

Le Service aérien d'aide humanitaire des Nations Unies (UNHAS), exploité par le Programme alimentaire mondial (PAM), a repris ses vols en Afghanistan pour permettre à 160 organisations humanitaires de poursuivre leurs activités de sauvetage dans les provinces afghanes, a annoncé jeudi un porte-parole de l'ONU.

Selon Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, le service de transport aérien de passagers relie actuellement la capitale pakistanaise Islamabad à Mazar-i-Sharif et Kandahar en Afghanistan, avec trois vols qui ont déjà eu lieu vers Mazar-i-Sharif depuis dimanche.

Tous les efforts sont déployés pour intensifier les opérations dès que possible et augmenter le nombre de destinations desservies par avion en Afghanistan. En outre, un pont aérien de fret est en train d'être mis en place pour transporter des articles non alimentaires, tels que des fournitures médicales et autres fournitures d'urgence, là où ils sont le plus nécessaires, a indiqué M. Dujarric, citant le PAM.

La capitale afghane Kaboul reste cependant inaccessible par voie aérienne pour le moment, a-t-il noté.

"Cet aéroport n'est pas encore opérationnel, du moins pour nous. Nous espérons bien évidemment qu'il le sera dans un avenir proche. Je pense que l'accès aux aéroports dans tout l'Afghanistan est très important étant donné la difficulté de voyager souvent par la route. Et évidemment l'aéroport de Kaboul est, en effet, très important pour nous pour pouvoir faire tourner le personnel et faire venir des fournitures".

Le service de passagers intérieur de l'UNHAS a besoin de 18 millions de dollars et 12 millions de dollars sont nécessaires pour le pont aérien de fret. Les deux services seront utilisés par l'ensemble de la communauté humanitaire, a souligné le porte-parole.

De 2002 à 2021, l'UNHAS a desservi plus de 20 destinations en Afghanistan. Il cherchera à retourner dans ces endroits une fois que la sécurité et le financement le permettront, a déclaré M. Dujarric.