Le ministre a qualifié le déploiement de forces navales occidentales au large des côtes syriennes de « grave erreur", assimilant l'actuelle intimidation de la Syrie par l'Ouest à la manière dont l'Occident avait initié son intervention en Irak dix ans plus tôt.
D'après M. Lavrov, une intervention étrangère ne mènerait pas à la paix mais à une nouvelle phase de la guerre civile en Syrie et il a accusé "certaines forces " de saper délibérément les efforts de paix.
"Dès que nous voyons une lueur d'espoir apparaître, quelqu'un souhaitant empêcher la situation de retourner sur la bonne voie surgit, " a-t-il regretté.
Son homologue américain John Kerry s'est toutefois engagé lors d'une conversation téléphonique récente à étudier les arguments concernant une intervention militaire en Syrie.