Plusieurs provinces et municipalités chinoises ont annoncé récemment des réformes de l'éducation pour permettre aux enfants d'ouvriers migrants d'aller au lycée et de passer l'examen d'admission à l'université dans les villes où leurs parents travaillent.
Les autorités de l'éducation des provinces du Ningxia, du Shanxi, du Hubei, du Sichuan, du Gansu, du Henan, du Shaanxi et du Jiangsu ont publié des plans de réforme pour s'assurer que les enfants d'ouvriers migrants jouissent de droits à l'éducation identiques à ceux des enfants des villes.
La Chine compte aujourd'hui plus de 250 millions d'ouvriers migrants dans les villes. D'après des estimations, 20 millions d'enfants de ces ouvriers vivent désormais dans les zones urbaines.
Le système chinois de registre d'état civil forçait auparavant les enfants à être scolarisés dans les écoles de leurs provinces natales. Un règlement a toutefois changé cette situation en 2003, permettant aux enfants d'ouvriers migrants d'avoir accès à l'éducation obligatoire de neuf ans dans les villes où leurs parents travaillent.
Cependant, ces enfants devaient rentrer chez eux pour poursuivre leurs études au lycée ou pour passer l'examen d'admission universitaire.
Début 2012, le ministère chinois de l'Education a demandé aux villes d'élaborer des plans pour faciliter l'accès de ces enfants au lycée et à l'examen d'entrée à l'université.