Les autorités chinoises de l'éducation vont renforcer le contrôle sur l'éducation conjointe sino-étrangère afin de résoudre les problèmes provoqués par les "cours de préparation aux études à l'étranger" à but lucratif et de qualité inférieure.
De nombreux lycées chinois proposent des "cours internationaux" coûteux en coopération avec des institutions éducatives étrangères et nombre d'entre eux opèrent sans aucune approbation des autorités chinoises, a indiqué Sheng Jianxue, directeur adjoint du département des échanges et de la coopération internationale du ministère de l'Education.
Seuls 90 lycées offrant des cours de coopération sino-étrangère ont été inspectés et approuvés par les autorités locales, a-t-il poursuivi.
La Chine autorise des programmes d'éducation conjointe sino-étrangère dans des lycées afin d'introduire de nouveaux modèles d'enseignement et de méthodes pédagogiques, mais de tels cours doivent d'abord obtenir l'approbation des autorités de l'éducation, a-t-il ajouté.
Les écoles établies seulement par des organisations étrangères en Chine ne sont autorisées qu'à inscrire des élèves étrangers qui résident légalement dans le pays, a souligné M. Sheng.
Les écoles qui répondent aux critères de l'éducation conjointe sino-étrangère doivent être approuvées par les autorités, a-t-il expliqué, ajoutant que les cours illégaux devaient être absolument fermés.
La Chine autorise actuellement 1.979 projets d'éducation conjointe sino-étrangère, tels qu'à la New York University de Shanghai, qui est la première université sino-américaine de Chine, conjointement opérée par la New York University et la East China Normal University, et le campus de Ningbo de l'Université de Nottingham basé dans la province du Zhejiang (est), a précisé le ministère.
L'éducation conjointe sino-étrangères fait avancer la réforme de l'administration des écoles chinoises, augmente les opportunités d'éducation, et ouvre le système de l'éducation de la Chine vers l'extérieur, a estimé M. Sheng.