Un médecin aide les patients de l'hôpital Huashi, un cente spécialisé pour les soins aux toxicomanes , le 20 juin 2013 [Photo de Gao Erqiang/Asianewsphoto] |
Les hôpitaux recherchent l'aide du gouvernement afin de pouvoir aider les toxicomanes à se sortir de ce fléau
Le 20 Juin, Chen Fuda et ses collègues ont célébré le 10e anniversaire de son hôpital. Jie (戒), le caractère chinois signifiant arrêter ou cesser de fumer, a été imprimé en gros et en gras sur le dos des t-shirt blanc du personnel, rappelant que l’hôpital, le Shanghai huashi, spécialisé dans les soins aux toxicomanes, n’était pas une centre médical ordinaire.
Huashi est le seul hôpital privé de Shanghai, où les toxicomanes sont encouragéq à se rendre volontairement, par opposition à la désintoxication obligatoire dans les hôpitaux désignés qui coopèrent avec les services de sécurité publique.
Au cours de la dernière décennie, plus de 25 700 toxicomanes ont été traités à Huashi, dont le suivi de 2 236 patients en 2011. Le taux sans drogue après deux ans était de 18,9%, un bon résultat dans les travaux de réhabilitation contre les drogues du pays. A noter, qu’il n’y a pas de chiffres officiels à l'échelle nationale.
Malgré ces bons résultats, Chen Fuda, le président de l'hôpital, se préoccupe de l'avenir de Huashi.
«En fait, nous connaissons de nombreuses de difficultés», a confié le responsable à China Daily.
Un des problèmes majeurs est le manque de patients. L'hôpital compte 50 places, mais seulement environ 30% des lits ont été occupés cette année. Par contre, le nombre de patients a souvent dépassé sa capacité, il y a quelques années.
Le directeur a expliqué qu’il y avait moins de personnes nécessitant un traitement, en raison d'un changement dans le type de la prise de médicaments.
Chen Fuda a indiqué qu’avant 2008, la majorité des patients de Huashi étaient accros à la drogue traditionnelle comme l'héroïne.