Les autorités indiennes ont indiqué qu'elles ne pouvaient ignorer les estimations d'organisations non-gouvernementales (ONG) selon lesquelles plus de 11 600 personnes pourraient encore manquer à l'appel suite aux inondations dues à la mousson qui ont dévasté le mois dernier l'Etat de l'Uttarakhand, dans le nord de l'Inde.
"Le gouvernement estime que plus de 4 000 personnes sont disparues, mais ce bilan pourrait s'élever lourdement. Les estimations de certaines ONG selon lesquelles 11 600 personnes seraient disparues ne peuvent être ignorées", a confié aux médias Shashidhar Reddy, vice-président de l'Autorité nationale de gestion des catastrophes.
"Il existe trois catégories, soit les pèlerins, les résidents locaux et les ouvriers. Je crois qu'une évaluation de leurs populations devrait être ajoutée aux chiffres officiels", a-t-il ajouté.
Bien que pour l'instant, plus de 120 000 personnes coincées dans les zones à risque de l'Etat vallonné aient été secourues, l'armée indienne et les forces aériennes indiennes poursuivent leurs efforts d'évacuation aérienne malgré des pluies diluviennes.
Des inondations dues à la mousson ont ravagé l'Uttarakhand le 16 juin, provoquant des glissements de terrain et balayant des villes et des rues, dans lesquelles des milliers d'habitants ont perdu la vie. L'Etat, célèbre pour ses sanctuaires et rivières saints hindous, ont connu les précipitations les plus intenses des 60 dernières années.