Dernière mise à jour à 08h18 le 04/09
Une cérémonie à la mémoire de Wang Ziyang, survivant chinois d'une base de recherche japonaise sur les armes bactériologiques durant la Seconde Guerre mondiale, a été organisée samedi dans la province chinoise du Heilongjiang (nord-est).
Selon des documents historiques, M. Wang et quinze autres personnes ont réussi à s'échapper en septembre 1934 d'une base d'expériences humaines établie par Shiro Ishii, général et microbiologiste japonais, dans la commune de Beiyinhe de la ville de Wuchang. Leur évasion a dévoilé pour la première fois les essais inhumains d'armes bactériologiques menés par l'armée japonaise.
Afin de renforcer le caractère secret et l'échelle des tests, Shiro Ishii a établi une autre base à 20 kilomètres au sud de Harbin en 1936, qui est devenue le siège de la tristement célèbre Unité 731. Ce site ne compte aucun survivant.
M. Wang a adhéré au Parti communiste chinois et a lutté de manière courageuse contre les agresseurs japonais après son évasion. Il est mort dans une bataille dans le district de Mulan en mars 1937.
Les détails de son évasion ont été rapportés dans un livre écrit par Feng Zhongyun, qui était général d'une milice locale anti-japonaise.
En avril 2017, la tombe de M. Wang a été retrouvée dans la Ferme forestière de Yuanbaoshan, base originale de la milice anti-japonaise dont M. Wang avait été nommé commandant par intérim.
L'Unité 731 était une base de recherche de guerre biologique et chimique top secrète fondée à Harbin en tant que centre névralgique de la guerre biologique du Japon en Chine et en Asie du Sud-Est durant la Seconde Guerre mondiale.