Dernière mise à jour à 15h18 le 27/11
De plus en plus de villes chinoises utilisent désormais des plaques d'immatriculation spéciales pour les véhicules à énergie propre, dans un effort de soulager la pression sur la consommation des énergies et de l'environnement.
Douze autres municipalités ont commencé à émettre ces licences, comme notamment Zhengzhou (Henan), Fuzhou (Fujian) et Qingdao (Shandong).
Les propriétaires des véhicules, entièrement électriques, hybrides rechargeables et à pile combustible, peuvent s'adresser aux autorités chargées de la gestion du trafic concernant les nouvelles plaques. Différentes des plaques d'immatriculation bleues traditionnelles, ces dernières sont vertes et ont un chiffre supplémentaire.
«Après avoir appris que Zhengzhou prenait en compte les voitures à énergie nouvelle, j'ai voulu enregistré mon véhicule», a expliqué Wang, un résident local, le premier à avoir installé cette nouvelle plaque.
Cette campagne fait suite au succès d'un programme pilote dans cinq villes, dont Shanghai et Nanjing, ayant commencé à adopter cette politique à partir de décembre 2016.
«L'initiative permettra au public de reconnaître plus facilement ce type de véhicule, jouant un rôle essentiel dans le développement et la modernisation de l’industrie de l'énergie nouvelle», peut-on lire dans un communiqué du ministère de la sécurité publique.
Au cours du premier trimestre 2018, les nouvelles plaques seront disponibles dans plusieurs villes à travers tout le pays, selon le ministère.
Depuis 2013, plusieurs mesures ont été lancées en Chine pour stimuler le développement des voitures propres. Fin 2016, le nombre de ces dernières roulant sur les routes chinoises représente environ la moitié du total mondial, et ce chiffre devrait encore augmenter.