Dernière mise à jour à 10h31 le 29/01
Ingvar Kamprad, un entrepreneur suédois qui cacha longtemps son passé fasciste et était devenu l'un des hommes les plus riches du monde en transformant des meubles simples et peu coûteux en l'empire mondial Ikea, est mort le 27 janvier à son domicile à Smaland, en Suède. Il avait 91 ans. Sa mort a été confirmée par l'entreprise dans un communiqué publié le 28 janvier.
Il avait grandi dans une ferme de la province de Smaland, dans le Sud de la Suède ; jeune, c'était un garçon dyslexique qui trayait les vaches et pour qui il était difficile de se concentrer à l'école. Sa famille était pauvre et il gagnait de l'argent en vendant des allumettes et des crayons dans les villages. À 17 ans, il créa sa propre affaire de vente par correspondance d'articles ménagers, qu'il appela Ikea, un nom formé de ses initiales et de celles de sa ferme, Elmtaryd, et du village d'Agunnaryd.
Au cours des sept décennies qui suivirent, M. Kamprad fit d'Ikea le plus grand détaillant de meubles au monde -un véritable archipel de plus de 350 magasins répartis dans 29 pays d'Europe, d'Amérique du Nord, des Caraïbes, du Moyen-Orient et d'Asie, avec des ventes pesant 38,3 milliards d'Euros (47,6 milliards de Dollars), plus de 930 millions de visites de magasins et 210 millions de destinataires de catalogues en 32 langues.
Cette réussite le rendit riche au-delà de l'imaginable. Bloomberg Billionaires Index l'a classé comme la huitième personne la plus riche du monde, avec une fortune de 58,7 milliards de Dollars. Mais son ambition dirigiste le conduisit aussi à l'alcoolisme, des années de fascination pour le fascisme et à essayer de diriger ses employés par l'exemple, dans une vie de frugalité presque monastique.
Toute sa vie, M. Kamprad a pratiqué l'épargne et la diligence, et il a dépeint ces traits comme la base du succès d'Ikea. Il vivait en Suisse pour éviter les impôts notoirement élevés de la Suède, conduisait une vieille Volvo, voyageait uniquement en classe économique, séjournait dans des hôtels économiques, mangeait des repas bon marché, cherchait les promotions et affirmait que sa maison était modeste, qu'il n'avait pas de vraie fortune et qu'Ikea était détenu par une fiducie de bienfaisance.
Ce n'était cependant pas exactement comme les journalistes l'ont constaté. Sa maison était une villa surplombant le lac Léman, et il avait un domaine en Suède et des vignobles en Provence. Il conduisait une Porsche ainsi que des Volvo. Pour autant, avait-il dit à Forbes en 2000, « Je considère que ma tâche est de servir la majorité des gens », ajoutant « La question est de savoir comment trouver ce qu'ils veulent, comment les servir au mieux ? Ma réponse est de rester proche des gens ordinaires, car au fond je suis l'un d'entre eux ».
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