L'Assemblée environnementale des Nations Unies (UNEA) a donné le pouvoir au Programme environnemental des Nations Unies (PNUE) de mener des activités visant à améliorer la qualité de l'air à l'échelle mondiale.
"Etats membres de l'UNEA ont appelé les gouvernements à donner la priorité à la réduction des pollutions dans les villes du monde afin d'aider à réduire le nombre de décès qui s'élève actuellement à sept millions de personnes par an", a déclaré vendredi le directeur exécutif du PNUE, Achim Steiner lors d'une conférence de presse à Nairobi.
M. Steiner a déclaré que le PNUE a également reçu le mandat de trouver des moyens pour éradiquer plus de 100.000 substances chimiques qui ont eu un impact négatif sur l'environnement et la santé dans le monde.
"Nous allons également s'occuper des litres et des plastiques marins qui affectent la vie marine dans le monde", a-t-il ajouté.
Les Etats membres et la société civile sont également préoccupés que les objectifs de développement durable (ODD) et l' agenda post-2015 ne deviennent pas un mandat "non financé".
"L'inégalité, la pauvreté et l'environnement sont liés et nécessitent une approche inhabituelle de l'entreprise pour la réussite des objectifs", a souligné l'administratrice du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Hellen Clark.
Mme Clark a appelé les pays à mettre de coté les objectifs spécifiques de leurs pays et à s'unir pour atteindre les nouveaux objectifs.
Le commissaire de la Commission européenne pour l'environnement, Janez Potocnik a noté que le PNUE devrait jouer un rôle important dans l'établissement du programme de développement post 2015.
"La nature fournit des solutions et le développement durable ne peut être atteint sans un bon fonctionnement des écosystèmes", a déclaré M. Potocnik.
Les délégués ont reconnu que les ODD constituaient une préoccupation universelle, et invite les pays développés à faire preuve de leadership dans la promotion de la transition.