Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a été investi samedi à Nouakchott dans ses fonctions présidentielles pour un second mandat de cinq ans.
La cérémonie s'est déroulée en présence des présidents du Tchad, du Sénégal, de Guinée-Bissau, du Mali et de Gambie, en plus de représentants de plusieurs autres pays, dont Mme Li Bin, envoyée spéciale du président chinois Xi Jinping et et président la Commission nationale de la santé et du planning familial.
Après la prestation de serment, le président Aziz a prononcé un discours dans lequel il a fait le bilan de l'action de son premier mandat, débuté en 2009.
Il a déclaré avoir réussi à relever le défi sécuritaire alors que son pays a connu pluisuers attaques terroristes visant l'armée et les étrangers depuis 2005.
Depuis 2009, le président Aziz a entrepris des réformes au sein de l'armée qui ont permis de mener des "frappes préventives" en plein territoire malien contre des groupes terroristes dont Al- Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), a-t-il rappelé.
Il a par ailleurs réitéré son engagement à mener "une rude bataille contre la gabegie (détournement des biens public) pour asseoir l'autorité de l'Etat et perpétuer les traditions démocratiques".
Il a également rappelé ses engagements "à rendre la dette aux populations les plus pauvres" et à oeuvrer pour "une Mauritanie prospère où règne l'égalité et la justice, une Mauritanie riche par sa diversité ethnique et culturelle".
Le président Aziz a été réélu avec plus de 50% des suffrages, lors de l'élection présidentielle du 21 juin, boycottée par une quinzaine de partis structurés au sein du Forum national pour la démocratie et l'unité (FNDU).