Un militaire français a été mortellement touché mercredi matin lors des "combats très violents" avec un groupe terroriste dans le Nord du Mali, a annoncé mercredi soir le ministère français de la Défense dans un communiqué publié sur son site internet.
Depuis le 28 octobre 2014, la force française engagée dans l'opération "Barkhane" conduit une opération de lutte contre les "groupes terroristes dans le Nord du Mali". Dans ce cadre, dans la nuit du 28 au 29 octobre, "une mission de neutralisation d'éléments terroristes a été lancée dans le massif du Tigharghar", dit le même communiqué.
Appuyée par des avions de chasse et des hélicoptères de combat, une opération héliportée a été conduite à proximité d'un "repaire de terroristes", selon le communiqué.
Des combats "très violents" ont rapidement opposé les soldats français à "une trentaine de terroristes lourdement armés".
Pendant ces combats, un militaire français a été mortellement touché. Il s'agit d'un sous-officier de l'armée de l'air, le sergent-chef Thomas Dupuy, appartenant au commando parachutiste de l'air numéro 10 (CPA 10) stationné sur la base aérienne 123 d'Orléans, précise le communiqué du ministère.
Un autre militaire français a été blessé et est actuellement pris en charge par l'antenne chirurgicale avancée de Tessalit. La vie de ce militaire n'est pas en danger.
Les combats sont toujours en cours. A ce stade, une vingtaine de terroristes a été neutralisée, selon le ministère.
Le sergent-chef Thomas Dupuy, est le premier soldat français mort au combat depuis le lancement de l'opération Barkhane, le 1er août dernier. Conduite avec les partenaires burkinabés, nigériens, maliens, mauritaniens et tchadiens, cette opération française "vise à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne".
L'opération Barkhane regroupe 3 000 militaires français vise à lutter contre "les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne", a indiqué le ministère dans son communiqué.
Par ailleurs, le Premier ministre français Manuel Valls, a affirmé mercredi soir dans un communiqué de presse avoir "appris avec une très grande tristesse la mort d'un sous-officier du commando parachutiste".
Manuel Valls présente à sa famille, à ses proches, ses plus sincères condoléances. Il s'associe à leur peine ainsi qu'à celle de ses frères d'armes.