L'Agence américaine de protection de l'environnement (APE) a proposé mercredi de renforcer les normes sur la qualité de l'air pour l'ozone au niveau du sol, le principal composant du smog, qui provoque asthme, décès prématurés et problèmes de santé.
La proposition appelle à relever les normes nationales pour la qualité de l'air ambiant en ce qui concerne l'ozone au niveau du sol, à un niveau entre 65 et 70 parties par milliard (ppb), tout en évoquant un niveau encore plus bas, jusqu'à 60 ppb.
L'APE a indiqué que la fourchette proposée était "basée sur des preuves scientifiques récentes à grande échelle."
Dans le cadre de la loi sur la propreté de l'air (Clean Air Act), l'APE doit revoir les normes tous les cinq ans et l'agence l'avait fait pour la dernière fois en 2008, les établissant à 75 ppb.
"Faire correspondre les normes de pollution à l'ozone avec les dernières découvertes scientifiques assainira notre air, améliorera l'accès à une information cruciale sur la qualité de l'air, et protègera les plus fragiles", a indiqué dans une déclaration la directrice de l'APE Gina McCarthy. "Cela permet au peuple américain d'avoir une information à jour sur la qualité de l'air et de protéger nos être chers, car que l'on travaille ou que l'on joue dehors, on a le droit de savoir si l'air que l'on respire est sûr."
L'ozone au niveau du sol n'est pas émis directement dans l'air, mais est créé par réaction chimique entre oxydes d'azote (NOx) et composés organiques volatils (COV) sous l'effet du soleil.
Les émissions des voitures, des camions, des bus, des industries, des centrales électriques et certaines vapeurs de carburants, de solvants et de peintures sont les principales sources de NOx et de COV.