Les organisations maliennes de défense des droits de l'homme ont condamné les récentes arrestations et détentions arbitraires de plusieurs centaines de ressortissants africains, dont des Maliens, par la police angolaise, ainsi que des traitements cruels et inhumains qu'ils ont subis, indique un communiqué conjoint publié à Bamako.
"Tout en condamnant ces actes barbares et injustifiables, nos organisations attirent l'attention des autorités maliennes et des décideurs africains sur la gravité de la situation et les exhortent à amener les autorités angolaises à cesser ces exactions et à respecter les instruments juridiques internationaux et régionaux", ajoute le texte.
Le communiqué conjoint est signé par l'Association malienne des droits de l'homme, l'Association malienne des Expulsés, Amnesty International Mali, la Fédération internationale des Ligues des droits de l'homme.
Le texte précise que depuis vendredi dernier, "plusieurs centaines de ressortissants africains dont des Maliens sont violemment arrêtés dans les rues de Luanda, torturés et entassés les uns sur les autres dans des cellules exiguës d'un centre de rétention situé à 30 km de la capitale".
Les signataires du communiqué ont regretté ces arrestations qui "auraient aussi un caractère ethnico-religieux car ayant ciblé des ressortissants musulmans originaires surtout de la Mauritanie, du Mali et du Sénégal dont certains seraient en situation régulière. Des témoignages ont fait état d'encerclement des mosquées le vendredi par les services de l'immigration".
Il est "inconcevable", soulignent-ils, qu'un pays membre de l' Union africaine procède à des rafles, à des arrestations, à des rapatriements forcés à l'encontre des citoyens africains en violation des conventions internationales.
"Face à ces drames répétitifs, les autorités maliennes et africaines doivent diligenter des mesures adéquates pour faire cesser ces atrocités afin de mieux protéger leurs citoyens", ont- ils précisé en appelant "à une mobilisation internationale autour de la question migratoire".
Par ailleurs, la Convention nationale pour une Afrique solidaire (CNAS-Faso Hèrè), un parti politique malien, a "exprimé sa vive préoccupation face aux exactions infligées par les autorités de l'Angola aux ressortissants d'autres pays africains", dans un communiqué publié mercredi à Bamako.
Ce parti, dirigé par l'ancien Premier ministre malien Soumana Sako, "engage le gouvernement malien à tout mettre en oeuvre pour assurer une protection adéquate des droits et des intérêts des ( Maliens) concernés par les mesures draconiennes de la Police angolaise".
Le parti souhaite que le gouvernement malien "mette en oeuvre des politiques et programmes de développement qui créent des opportunités d'emplois et d'investissements susceptibles de retenir le maximum de nos jeunes en République du Mali", conclut le texte.
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